Sélectionner une page

La Mecque et Médine aujourd’hui (1980)

Livre : la Mecque et Medine aujourd'hui (1980)

Cinq fois par jour, des millions de musulmans du monde entier se tournent vers La Mecque et prient . Chaque année, des millions de fidèle s s’y rendent en pèlerinage. La Mecque est ainsi le point de convergence de toute la communauté islamique. Aller à La Mecque est un acte de foi prescrit par la religion et le vœu exaltant de tout musulman. Tous s’y rencontrent, égaux dans le vêtement blanc et simple du pèlerin.

La Mecque est ainsi universelle en même temps qu’elle est inscrite sur la carte du monde comme un lieu déterminé par l’Histoire, un lieu concret à découvrir, à connaître, puis à se rappeler. Ce livre « la Mecque et Médine aujourd’hui » veut être à la fois un guide pour le pèlerin et un ouvrage d’initiation pour celui qui veut pénétrer la religion musulmane, approcher de plus près ses fidèles, savoir comment ils vivent leur foi. Car il est possible de s’initier à l’Islam à partir d’une action essentielle comme le pèlerinage.

S’il apparait que le pèlerinage est une obligation rituelle pour tous ceux qui sont en mesure de l’accomplir, le Coran revient à plusieurs reprises sur un principe qui se trouve affirmé en divers versets : aucun être n ‘est tenu de porter une charge au-dessus de ses possibilités. Celui qui se trouve empêché, par maladie, par pauvreté, ou pour d’autres motifs, ne commet pas de péché s’il ne va pas à la Ville Sainte. Il est d’avance pardonné. Le pèlerinage doit être l’accomplissement d’un vœu mais non pas une gêne, une entrave pour le pèlerin ou pour ses proches. C’est pourquoi les docteurs de la loi en Islam, s’ils diffèrent quant au nombre et à l’étendue des empêchements, sont unanimes à déclarer que le pèlerin doit pourvoir à son propre voyage et assurer la subsistance des siens, durant son absence, par des gains licites.

Ces dispositions répondent aux versets selon lesquels « Dieu ne charge aucun être au­ delà de ses responsabilités ». D’où la pratique des remplacements sous formes de dons, de jeûnes, d’aumônes. D’où également la tolérance d’une institution non pas recommandée mais existante et admise, tel l’accomplissement du pèlerinage par le truchement d’un proche sous certaines conditions. La condition la plus marquée est l’importance de l’engagement personnel, la «niya » ou intention proclamée par chaque pèlerin avant toute action. C’est le vœu personnel et intérieur, cette volonté droite et pure, qui donnent toute leur portée aux rites qui vont se succéder. Tel le sens du cri de « Labbayk » (« Je suis avec Toi », « Me voici en Ta présence »).

Dans la première partie de cet ouvrage sont rappelées les motivations du pèlerin, puis vient le pèlerinage proprement dit rite par rite, sans omettre aussi une partie d’informations pratiques. »

Compétences

Posté le

5 octobre 2022