La sagesse éclectique de Joha
Les récits de Joha, figure énigmatique mêlant l’excentricité, la sagesse et la facétie, se sont transmis et transformés à travers les âges, puisant dans la richesse de la sagesse populaire et s’abreuvant des enseignements soufis, cette facette mystique et spirituelle de l’Islam.
Une figure aux multiples identités
Ce personnage traverse les cultures sous diverses appellations : appelé Joha au sein du Maghreb, Goha en Égypte, et plus fameusement Nasruddîn (ou Moula Nasruddîn) ailleurs, il transparaît à travers les cultures méditerranéennes jusqu’en Extrême-Orient, témoignant d’une diffusion culturelle et spirituelle fluide.
L’essence de Joha
« Joha » est utilisé dans un sens large pour représenter un ensemble d’histoires qui, selon le contexte historique et géographique, sont parfois associées à ses homologues. Cette figure incarne avant tout un esprit et un humour uniques qui traversent les frontières pour former un héritage commun.
Les leçons derrière l’humour
Dans ces 70 récits, où l’absurde côtoie le spirituel, Joha sert d’écho à Diogène, nous conviant à la réflexion sur nos propres vanités et erreurs comiques. Il rappelle ces figures soufies excentriques (majdhoub, malamati) dont les comportements déroutants cherchent à provoquer étonnement et réflexion profonde.
Inspiration et éveil spirituel à travers les contes
À travers ces histoires humoristiques et provocatrices, enrichies par les analyses spirituelles de Faouzi Skali, les paroles de Joha surgissent de manière saisissante, éclairant et influençant nos comportements et actions.