Il s’agit du sixième et dernier film de la série. Le terme « aujourd’hui » nous amène à le classer dans la catégorie » tradition et modernité ». Cette modernité date d’autour des années 1940 à 1980.
La géopolitique, les intérêts économiques de l époque y sont largement illustrés. L’historien s’y retrouve, tout comme le traditionaliste, observateur des thèmes éternels qui restent actuels.
PS : Nadjm Bammate aurait voulu insister plus avant sur les tâtonnements idéologiques visant à résoudre les questions d’identité supranationale mettant des cultures à la place des passeports.
L’ISLAM AUJOURD’HUI
Au delà de la vitre opaque des clichés journalistiques ; comment comprendre ce qu’on appelle depuis vingt ans le réveil de l’Islam ? Il est d’abord l’aboutissement d’un long processus historique qui s’achève avec la décolonisation. Les nationalismes arabes trouvent souvent des réponses politiques à des situations nouvelles dans le Coran.
Mais en même temps une pluralité d’idéologies et des influences marxistes ou capitalistes apparaissent soudain dans l’Histoire récente de l’Islam.
Où situé l’Islam futur ? Comment le monde musulman passera-t-il l’épreuve de la révolution industrielle ? Comment conciliera-t-il la revendication de son identité profonde, dont témoigne le radicalisme endoctriné, et la nécessité de s’adapter à la technologie et à l’économie du monde moderne ?
Il importe d’établir un panorama précis, de la Malaisie au Maroc, en passant par les États musulmans africains avec les divergences et les points de fractures comme les éléments d’unité d’une civilisation complexe.