Largement lié aux valeurs du Coran l’art musulman est traditionnellement florissant dans l’architecture et la sculpture des Mosquées et des écoles coraniques, ainsi que dans l’enluminure et la calligraphie des textes sacrés. Ses autres domaines de prédilection sont la musique, la poésie et ce que l’on pourrait appeler « l’art des jardins ». L’écriture et le dessin en arabesque ont une importance décorative considérable dans une civilisation qui refuse la représentation humaine ; et dont l’art est voué à une abstraction vive et chaude.
Une même structure simple fondamentale, reflet d’une conscience universelle, préside à toutes ces réalisations artistiques. Elle est le signe de cet acheminement vers la paix intérieure, qui est le sens même de la spiritualité islamique.
Les musiques indiennes ou égyptiennes répondent par leur rythme et leurs harmonies géométriques, aux mosquées couvertes d’arabesques et de couleurs, d’Istanbul, de Damas, de Kairouan et de Lahore.
Du monument funéraire du Taj Mahäl émane la même beauté simple, et fastueuse que des jardins de Grenade ou de Shalimar ; une harmonie de l’humain au delà de la vie et de la mort.