Connaissances physique et scientifique du monde, et connaissances métaphysique et mystique de l’Être, participent de la même unité fondamentale de la spiritualité islamique. Pas de coupure entre la raison et la foi : la connaissance doit-être une.
Dès le Moyen-Age, l’originalité de la science et de la technologie islamiques réside dans une volonté de synthèse, une tendance à l’unité conceptuelle, qui préfigure l’humanisme de la Renaissance. Philosophes autant que savants, Avicenne et Averoès développent les premiers la notion d’encyclopédisme.
Dans ce monde, la science tend avant tout à des applications pratiques. Ainsi rejaillit-elle sur le rôle des corporations et les règles du travail, sur la formation de l’artisanat, les rapports de la technique avec le commerce, et sur la vie économique et sociale en général.
L’algèbre, la physique, la chimie, la médecine sont les domaines de prédilection de la science islamique. Parallèlement de nouvelles techniques artisanales font évoluer le travail du cuir et du bois.